Une des principales différences entre ces deux sites est que le premier, www.avecuncourtier.com, se concentre spécifiquement sur la région de l’Outaouais et contient également un lien menant à www.centris.ca (le bouton menant au « nouvel outil de recherche »), lequel répertorie toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec.
Le site www.realtor.ca, qu’on appelle parfois « le MLS » (l’ancien site était www.mls.ca) est quant à lui pancanadien et l’une de ses grandes différences par rapport au premier est qu’il inclut également des propriétés mises en vente directement par les propriétaires.
Le fait de permettre aux particuliers d’afficher eux-mêmes leur propriété sur le site www.realtor.ca est l’une de plusieurs raisons pour lesquelles en date du premier janvier 2014 environ 12 000 des quelque 14 000 courtiers immobiliers du Québec ont progressivement rompu leurs liens avec l’Association canadienne de l’immeuble (ACI).
Gestion Allumettières a communiqué avec Patrick Juaneda, Président de la Chambre immobilière du Grand Montréal, qui nous confirme qu’il n’est pas permis d’afficher une propriété québécoise dans www.realtor.ca sans être un courtier immobilier accrédité mais que certains particuliers le font et ce, en transigeant avec des agents d’autres provinces.
Les chambres immobilières québécoises qui rompent avec l’ACI lui reprochent donc de permettre l’affichage dans son site des propriétés (celles vendues directement par les propriétaires) pour lesquelles les données ne sont pas vérifiées, alors que les données relatives aux propriétés vendues dans www.centris.ca le sont.
Or, il y a d’autres raisons pour lesquelles plusieurs chambres immobilières du Québec choisissent de claquer la porte à l’ACI. On évoque en outre que l’imposition d’un double code de déontologie, le refus de prendre en considération certaines particularités propres au marché québécois et le fait que l’ACI fasse la promotion de propriétés offertes par des courtiers qui ne sont pas régis par la Loi sur le courtage immobilier du Québec, ce qui mettrait à risque les acheteurs de maison selon certaines chambres immobilières.
M Juanéda nous confirme que la Chambre immobilière de l’Outaouais ne fait pas partie de celles ayant rompu ses liens avec l’ACI.
Référence : Journal les affaires
Publié le 9 janvier 2014